mardi 23 novembre 2010

Qu'est-ce qu'on mange ?

Parlons aujourd'hui de quelque chose d'essentiel : ce qu'on mange à Berlin. 

Dire qu'on y mange la même chose qu'à Paris mais avec quelques variantes notables serait une assez bonne définition. Les rayons les mieux fournis des supermarchés ? Sans surprise, ceux de la charcuterie et du chocolat. Les Allemands semblent vouer une véritable passion au salami. En plus de la traditionnelle Wurtz (saucisse), vous trouverez donc de nombreuses sortes de salami. Mais vous rencontrerez davantage de difficultés pour trouver du jambon de volaille, qui n'existe généralement que sous la forme d'une espèce de chiffonnade (aux herbes ou goût barbecue..) ou en tranches fort peu appétissantes. 
Quant au chocolat, vous pourrez passer de longs moments devant les rayonnages : vous y trouverez du chocolat Milka et Lindt bien-sûr, mais aussi et surtout du Ritter Sport, le chocolat local (personnellement je ne suis pas très fan). Il se vend sous forme de tablettes carrées aux papiers colorés, et il en existe de très nombreuses sortes : des traditionnelles noisettes entières au plus original yaourt à la fraise (!), jusqu'aux éditions spéciales hiver au papier décoré d'un chalet entouré de sapins recouverts de neige, et au calendrier de l'Avent.



Parlons-en, des calendriers de l'Avent ! Ils fleurissent dans les supermarchés depuis quelques semaines déjà. Toutes les marques de chocolat ont le leur, le choix est immense, et la gamme de prix très étendue (de 1 à 25€ environ). Je n'ai pas encore acheté le mien, mais ça ne saurait tarder. Contrairement à Daniele, qui en a choisi un avec Bob l'Eponge, je pense m'orienter vers un classique, pour me rappeler ceux que j'avais étant petite ; ils ne contenaient pas de chocolat et les fenêtres s'ouvraient simplement sur de jolies images.

De manière plus étonnante, le rayon asiatique est généralement très varié : sauces, nouilles, ingrédients exotiques, nécessaires à sushi ou à rouleaux de printemps, on peut vraiment faire beaucoup de choses. En raison de la proximité immédiate de la Pologne, on trouve aussi des spécialités de l'Est, pas mal de produits russes notamment. 
Ici vous pouvez acheter vos cornichons à l'unité. Je parle des gros cornichons à la russe justement, pas des petits machins piquants. Ils sont gardés dans de grands pots, et à l'aide d'une louche vous vous servez.

Au rayon yaourts, vous serez probablement aussi déconcertés que moi la première fois : il est assez difficile d'en trouver par packs, la plupart se vendant en effet à l'unité ! Ceux qui se vendent par quatre sont en général soit des petits suisses, soit des allégés. 

Voilà pour ce tour du supermarché ! 

Bis bald!

mardi 9 novembre 2010

Brunch, expo, Berlin bobo

Aujourd'hui, première partie de la découverte du Berlin branchouille.

Comment faire son bobo dans la capitale germanique ? Comme à Paris : on brunche et on va voir de chouettes expo.

Bruncher à Berlin

Quand, à Paris, il faut économiser toute la semaine pour pouvoir s'asseoir devant un brunch à 20€ minimum, ici on décide tranquillement, un samedi matin, de se diriger vers Oranienburger Straße, en sachant qu'on en aura effectivement pour 20€, mais à deux. Assez de ces considérations bassement monétaires, passons au brunch proprement dit. Pour nous, ce sera celui que j'avais testé avec Alberto, Alessia et Danilo, au Strandbad Mitte.


La déco est en accord avec le nom du lieu, puisque son objectif est de recréer une piscine : carrelage vert, échelle, et même un plongeoir si vous levez les yeux. Les serveuses ne sont pas en maillot de bain, mais ça ne les empêche pas d'être très gentilles. 
Et qu'est-ce qu'on mange ? Là mes amis, vous avez le choix ! De nombreux Frühstück (petits-déjeuners) s'offrent à vous : le Français, si vous êtes chauvin ou que vous avez simplement envie de manger un croissant, l'Irlandais avec ses oeufs brouillés, haricots et saucisses, le Turc... Je ne vais pas tous vous les citer, il y en a beaucoup. Si, malgré tout (et comme moi), vous ne trouvez pas votre bonheur, vous pouvez toujours commander à la carte : oeufs (à la coque, au plat, brouillés), yaourt genre fromage blanc servi avec fruits frais (franchement super bon), corbeille de petits pains tièdes... Bref, vous trouverez forcément de quoi vous rassasier. 

Et maintenant que vous avez l'estomac bien rempli, pourquoi ne pas descendre la rue pour aller voir l'expo Peter Lindbergh ? 

Peter Lindberh . On street

Ici, jusqu'au 28 novembre, c'est le mois de la photographie (imaginez mon bonheur !), des expos fleurissent donc dans toute la ville. Celle-ci, je suis allée la voir hier avec mon amie Verena (oui, comme ma soeur). Donc je n'y suis pas vraiment allée en sortant du brunch, mais c'était pour vous suggérer un samedi bobo. Bref.



Vous payerez 5€ si vous êtes étudiant, un peu plus sinon.

Les photos sont belles, intéressantes, et on a même droit à un film, réalisé pour le Vogue allemand qui a célébré ce photographe dans un numéro spécial l'année dernière me semble-t-il, dans lequel on voit le photographe organiser ses séances photos. Ça m'a beaucoup intéressée, voir les modèles bouger, la lumière, puis le résultat final, la photo. 
Mais l'expo, si elle est belle, est beaucoup, beaucoup trop courte ! Trois salles, quatre en comptant celle du film, et c'est fini. Je continue de me demander si nous n'avons pas raté un truc, Verena et moi, étant donné que nous n'avons même pas vu la photo de l'affiche de l'exposition. Mais si c'est le cas, c'est que c'est franchement mal fichu quand même. 
J'aime beaucoup ce photographe pour ses clichés de mode, là j'ai découvert ceux de Berlin. Mais rien à faire, je préfère quand même ses portraits, et j'aurais vraiment aimé en voir davantage. 

Tschüss!